
L’Hôpital Foch est un hôpital universitaire avec une vocation de recherche et d’enseignement. A ce titre de nombreuses recherches, à la fois les recherches impliquant la personne humaine (RIPH) et les recherches sur données, sont réalisées en permanence au sein de l’ensemble des services de l’Hôpital Foch.
Les activités de recherche sont centralisées, au sein de l’Hôpital Foch par la Délégation à la Recherche Clinique et à l’Innovation (DRCI), qui regroupe tant les activités d’élaboration et de suivi des recherches – Activité de Promotions – (Chefs de projets, Attachés de recherche clinique, Biostatisticien, Vigilance), que les activités de réalisation des recherches – « Activités d’Investigation » — (Infirmiers et Techniciens de Recherche Clinique). Des fonctions support (qualité, juridique, valorisation, finance…) complètent la DRCI.
Une unité « Data » assure la mise en place et la gestion des recherches sur données incluant les recherches en intelligence artificielle.
La DRCI de Foch dispose également d’un Centre de Ressources Biologiques, certifié en mars 2019, qui permet de traiter et de stocker les échantillons biologiques, comme le sang, à des fins de recherches. Les équipes de la DRCI collaborent au quotidien avec les équipes médicales, pour la mise en œuvre et/ou la conduite de recherches, tant industrielles qu’institutionnelles.
L’entrepôt de données de santé de l’Hôpital Foch, ouvert début 2020, permet aux équipes cliniques, à la fois une présélection des patients à inclure dans les RIPH et la possibilité de réaliser des études sur données.
La DRCI assure également les activités d’Innovation et de Valorisation de la recherche en développant des partenariats industriels et académiques à la fois par la mise en place d’un réseau et par la réponse à des appels à projets.
Un Comité de pilotage Innovation permet à l’ensemble des acteurs internes et externes à l’hôpital de se rencontrer. Outre le Laboratoire de recherche sur les mécanismes moléculaires et pharmacologiques de l’obstruction bronchique (LOBIP), localisé in situ, de nombreuses collaborations sont nouées avec l’Université de Versailles Saint-Quentin (UVSQ), mais aussi le CEA, l’INRAE, l’Institut Mines Télécom, l’IRCAD à Strasbourg, l’Ecole Polytechnique et avec plusieurs laboratoires INSERM.
L’Hôpital Foch et l’UVSQ ont inauguré, en septembre 2018, la Chaire de Transplantation qui a un triple objectif de soin, d’enseignement et de recherche, clinique et fondamentale.
Toutes nos études
Dr Colas TCHERAKIAN
Évaluation du risque d’embolie pulmonaire et du profil de coagulation chez les patients atteints de pneumopathie à SARS-CoV‑2.
L’objectif principal de ce travail est de déterminer l’incidence de la survenue de l’embolie pulomnaire chez les patients atteints de pneumopathies à SARS-CoV‑2 hospitalisés en réalisant un angioscanner thoracique systématique chez tous les patients hospitalisés.
L’objectif secondaire est d’étudier le profil de coagulation et de la fibrinolyse chez ces patients et d’évaluer l’activation endothéliale afin de mieux appréhender le mécanisme physiopathologique à l’origine de l’embolie pulmonaire et de déterminer si un des paramètres étudiés pourrait constituer un indicateur de risque d’embolie pulmonaire.
Dr Jérôme LECHIEN
Étude longitudinale des anomalies morphologiques du bulbe olfactif en IRM chez les patients atteints du COVID-19 et anosmique.
Projet en stand-by pour le moment : il s’agit de dépister des troubles de l’odorat parmi les patients COVID-19 positifs (symptôme non mis en avant initialement par le patient et non recherché par les soignants) afin de permettre une prise en charge précoce de la dysfonction olfactive et gustative. Pour cela, il sera proposé à chaque patient de faire une IRM dans les 3 jours, à 3 mois et à distance entre 6 et 9 mois.
Dr Hélène SALVATOR
Analyse des composés organiques volatils par nez électroniques chez des patients hospitalisés pour une infection par le SARS-CoV‑2 : intérêt prédictif sur l’évolution à court-terme.
Identifier un profil des composés organiques volatils (VOC => programme VOLATOLHOM) déterminé par des nez électroniques lors d’une hospitalisation pour une infection par le SARS-CoV‑2 (COVID-19) qui soit prédictif d’une aggravation de l’état de santé définie par une augmentation des débits d’oxygène strictement supérieure à 6L/min ou le transfert en soins intensifs.
Pr Guillaume GERI
Dr Charles CERF
NETose dans la pneumonie documentée à SRAS-COV2 chez les patients admis en réanimation.
Les NET correspondent a du matériel produits et secrétés par certains globules blancs qui ont été historiquement décrits comme capable de neutraliser les facteurs de virulence des bactéries, de détruire ces dernières et d’ainsi limiter la pullulation microbienne dans des modèles de diarrhées aiguës bactériennes et d’appendicite aiguë. L’objet de la recherche est la quantification par méthode directe de la NETose (donc des NETs, décrits plus haut) chez des patients hospitalisés en réanimation et présentant une insuffisance respiratoire aiguë consécutive à une pneumonie documentée à SARS-COV2 et d’analyser la relation entre NETose et sévérité de l’insuffisance respiratoire et certaines complications.
Pr Marc VASSE/Dr Guillaume VOGT
Recherche de Facteur génétique prédisposant au COVID-19 entrainant une hospitalisation.
Notre objectif est de déterminer s’il existe des prédispositions génétiques au COVID-19. L’existence de certaines prédispositions génétiques aux virus a déjà été décrite (Tangye et al, 2020), mais concernant le COVID-19 cela reste à démontrer, les seules pistes actuelles sont les récepteurs du virus qui servent à rentrer dans les cellules de l’hôte.
Pr Philippe GRENIER
Evaluation du scanner thoracique réalisé en urgence pour les patients adressés au SAU pour suspicion d’infection par le Covid-19.
Évaluer le pourcentage de patients présentant une probabilité intermédiaire d’être infecté par le Covid pour lesquels le scanner permet de trancher entre une atteinte pulmonaire hautement suggestive de Covid, et un diagnostic alternatif.