Pour quoi ?

Cet exa­m­en per­met d’étudier les glan­des parathy­roï­di­ennes et de met­tre en évi­dence une anom­alie de celles-ci.

Avec quoi ?

Le pro­duit phar­ma­ceu­tique util­isé, à l’Hôpital Foch, est :

Tech­nes­can-Ses­tamibi® ‑Tech­nétium 99m

Ou MIBITEC® — Tech­nétium 99m

Avant l’examen

Aucune pré­pa­ra­tion n’est néces­saire, en par­ti­c­uli­er, vous n’avez pas besoin d’être à jeun.

Si vous avez un traite­ment, il n’est pas néces­saire de le modifier.

Si vous êtes une femme, il est impératif de nous sig­naler un état de grossesse ou un retard de règles éventuel.

De même si vous allaitez.

Déroule­ment de l’examen

On vous injecte un pro­duit radioac­t­if par voie veineuse. Ce pro­duit est cap­té par les glan­des parathyroïdiennes.

Vous serez instal­lé 15 min­utes après l’injection sur la table d’examen de la gam­ma-caméra en posi­tion allongée sur le dos et une pre­mière série de clichés sera réal­isée (40 min).

Une acqui­si­tion tomoscinti­graphique cou­plée à un scan­ner est générale­ment réalisée.

Puis, 2 heures après, une deux­ième série de clichés sera prise.

Il est très impor­tant de rester immo­bile pen­dant la durée de l’examen.

Après l’examen

Le résul­tat est directe­ment envoyé au médecin qui vous a pre­scrit l’examen.

Il est recom­mandé de con­tin­uer à boire fréquem­ment et de vider sou­vent votre vessie durant les 3 à 4 heures qui suiv­ent l’examen, afin d’éliminer au plus vite le peu de radioac­tiv­ité qui subsiste.

Aucune pré­cau­tion par­ti­c­ulière n’est à pren­dre en général vis à vis de l’entourage.

Sig­nalez-nous si vous avez une femme enceinte dans votre entourage proche, le médecin pour­ra vous don­ner des infor­ma­tions complémentaires.

En cas d’allaitement, il fau­dra inter­rompre celui-ci pen­dant  24 heures. Pen­dant cette péri­ode, le lait doit être tiré et jeté.

Des détecteurs de radioac­tiv­ité exis­tent dans cer­tains lieux publics (aéro­ports, indus­tries nucléaires). Prévenez-nous si vous devez voy­ager en avion.

Incon­vénients ?

Un goût métallique ou amer peut sur­venir au moment de l’injection.

De rares réac­tions ont été sig­nalées se traduisant par une sen­sa­tion de malaise, céphalées, nausées ou érup­tions cutanées quelques heures après l’injection.

L’irradiation délivrée par l’examen est faible et com­pa­ra­ble à celle des exa­m­ens radi­ologiques habituels.

Ser­vice de Médecine nucléaire

Pour pren­dre ren­dez vous

01 46 25 23 20

Prévoyez de pass­er dans le ser­vice entre 2 et 3 heures

Équipe médi­cale

Dr Marc BERTAUX

Dr Astrid GIRMA

Dr Marie HOMO-SEBAN

Dr Didi­er VILAIN

Dernière modification le  jeudi 4 novembre 2021