Publié le 16 avril 2024

For­mée à Gus­tave Roussy et enseignante à la fac­ulté de médecine du Krem­lin-Bicêtre, le Dr Noémie Stud­er est spé­cial­isée en douleur du cancer. 

Fraîche­ment arrivée à l’Institut Line Renaud après avoir été chef de ser­vice aux Soins de Sup­port de l’Hôpital Améri­cain, elle nous partage sa vision pour les soins de sup­port de Foch.

Quelle est votre vision des soins de support ?

Notre mis­sion est de nous associ­er aux onco­logues pour offrir le meilleur traite­ment pos­si­ble aux patients, pour préserv­er autant leur quan­tité que leur qual­ité de vie. Les soins de sup­port ne sont pas des soins de con­fort : ils per­me­t­tent de max­imiser la tolérance et l’efficacité des traite­ments. Par exem­ple, chez un patient atteint d’un can­cer du poumon avec une capac­ité res­pi­ra­toire altérée, le yoga n’a rien d’un loisir. C’est une activ­ité physique adap­tée qui, au-delà de le remo­bilis­er de manière glob­ale et donc de tra­vailler sur la fatigue et la tolérance aux traite­ments, va per­me­t­tre de lui réap­pren­dre à respir­er et redonner de la mobil­ité au diaphragme et aux espaces inter­costaux sou­vent sidérés. 

Quels seront vos missions à l’Institut Line Renaud ?

Autonomiser les patients et ren­forcer leurs par­cours de soins. Nous avons un éven­tail de soins à offrir aux patients, et il faut que nous ren­for­cions la logique de par­cours par patholo­gie. J’attends un véri­ta­ble béné­fice clin­ique et thérapeu­tique de ces par­cours pour les patients qui en béné­ficieront. Ce béné­fice clin­ique pour­ra faire l’objet d’études clin­iques, et ce afin de plaider pour que les soins de sup­port soient mieux pris en charge et que d’autres struc­tures comme l’ILR puis­sent voir le jour en France.