Accompagner en permanence, surveiller la grossesse et l’accouchement, intervenir quand c’est nécessaire, agir pour faire face à l’imprévisible : voici les quatre principales missions que nous remplissons chaque jour.
L’allaitement maternel
Comment bien se préparer à allaiter son bébé ?
L’équipe soignante de l’Hôpital Foch aide les mamans qui souhaitent allaiter à réaliser leur projet. Avant l’accouchement, un cours sur l’allaitement maternel est proposé afin de les aider à se préparer et de répondre à leurs questions. Ce cours est animé par une puéricultrice de la maternité.
Et après l’accouchement
L’enfant est mis au sein en salle de naissance (si l’état de santé de la maman et celui du bébé le permettent) afin de profiter de son réflexe de succion. C’est à ce moment qu’une stimulation rapide de la montée laiteuse est possible.
En suite de couches, l’auxiliaire de puériculture (la puéricultrice ou la sage-femme) sera présente pour aider et soutenir les mamans lors de la mise au sein.
Dans le service de néonatalogie de la maternité, l’équipe soignante attache une attention particulière à l’allaitement des nouveaux-nés prématurés ou de petits poids. Il sera possible de stimuler la lactation à l’aide d’un tire-lait mis à disposition. L’enfant bénéficiera ainsi du lait de la maman, en attendant qu’il puisse téter directement au sein. Cet apprentissage sera encadré par les puéricultrices ou les infirmières du service tout au long du séjour.
Le point sur l’allaitement maternel
Environ 50% des mères optent pour l’allaitement maternel. Nombreuses sont celles qui commencent à allaiter, puis abandonnent après seulement quelques semaines.
L’allaitement est un choix personnel, dont la décision revient à la maman uniquement.
Quels sont les bienfaits pour la maman et le bébé ?
Protection contre les infections, hypoallergénique, le lait maternel présente de nombreux avantages. Sans oublier le lien privilégié que l’allaitement crée entre la mère et l’enfant.
70 %
Actuellement, le taux d’allaitement maternel se situe autour de 70% à la sortie de maternité.
La césarienne
Qu’est-ce que c’est ?
La césarienne permet l’accouchement par une incision de l’abdomen et de l’utérus, lorsque les conditions, chez la mère ou chez l’enfant, ne sont pas favorables à un accouchement par les voies naturelles.
Les césariennes peuvent être programmées, ou décidées en cours de travail.
Elles se pratiquent au bloc opératoire ou en salle de naissance.
En cas de césarienne, la maternité de l’Hôpital Foch dispose d’une salle spécialement aménagée en salle de naissance afin de réaliser des interventions rapidement.
La présence du père est possible en salle de césarienne pour les césariennes programmées réalisées sous anesthésie péridurale, sous réserve de l’accord des médecins responsables.
La salle de réveil se situe au même niveau que la salle de césarienne, afin que la maman et le bébé soient réunis.
Le déroulement de l’opération
Avant l’opération, il est impératif d’informer le médecin des antécédents (personnels et familiaux) et des traitements suivis. L’intervention est réalisée le plus souvent sous anesthésie locorégionale (péridurale ou rachianesthésie).
Cependant, une anesthésie générale est parfois nécessaire. Elle est déterminée selon l’état de la maman, et elle dépend des décisions du chirurgien et de l’anesthésiste.
L’ouverture de l’abdomen se fait par une incision horizontale le plus souvent. Parfois, une incision verticale est préférable du fait des antécédents ou de circonstances particulières.
L’ouverture de l’utérus permet d’extraire l’enfant qui est confié à la sage-femme ou au pédiatre.
Les parois de l’utérus et de l’abdomen sont ensuite suturées.
La durée d’hospitalisation est de 4 jours (à compter du lendemain de la naissance).
Un séjour plus bref peut être envisagé avec une hospitalisation à domicile.
Que se passe-t-il après une césarienne ?
Les suites d’une césarienne et la durée d’hospitalisation sont un peu plus longues que celles d’un accouchement par les voies naturelles. En revanche, il est tout à fait possible d’allaiter et s’occuper de son bébé comme après un accouchement normal.
La césarienne n’empêche pas d’avoir d’autres grossesses ultérieurement. En dehors de certains cas, un accouchement par les voies naturelles peut être envisagé pour les grossesses suivantes. Dans les suites de l’intervention, les premières 24 heures sont souvent douloureuses et nécessitent de suivre un traitement avec des antalgiques puissants.
La péridurale
Pourquoi proposer une péridurale ?
Lors d’un accouchement, la douleur obstétricale est très variable. Elle est ressentie différemment selon l’état physique, culturel ou psychologique.
Elle augmente parallèlement à l’évolution du travail et est maximale au moment de l’engagement du bébé dans le bassin maternel. 70% des femmes la considèrent comme une douleur intense. Dans ce cas une péridurale peut être prescrite. La péridurale n’est pas une obligation : la future maman reste libre de choisir la péridurale ou non.
La péridurale : comment ça marche ?
Dans la colonne vertébrale, les nerfs qui commandent les muscles et véhiculent la douleur viennent de la moelle. Ils cheminent dans un liquide : le liquide céphalo-rachidien.
Ensuite, ils traversent une membrane appelée « dure-mère » qui « contient » ce liquide, puis passent dans l’espace péridural (autour de la dure-mère) avant de rejoindre les organes, dont l’utérus.
Un médicament appelé « anesthésique local », placé au contact des nerfs, arrête provisoirement la transmission nerveuse dans ces nerfs. Il peut être mis dans le liquide céphalo-rachidien (c’est la rachianesthésie) ou dans l’espace péridural (c’est la péridurale). On accède à ces 2 endroits par une piqûre dans le bas du dos, entre 2 vertèbres.
Pose de la péridurale
La péridurale est posée entre 2 contractions, sous surveillance fréquente de la tension artérielle. Une anesthésie locale de la peau permet à la ponction péridurale d’être indolore.
L’injection de l’anesthésique dans le cathéter est suivie d’une analgésie complète en 10 à 20 minutes selon la dose.
L’analgésie péridurale est modulable en intensité et en durée au cours du travail et peut être « transformée » en analgésie plus forte ( « anesthésie ») si une césarienne devient nécessaire. Elle est éliminée en 1 à 3 heures environ (selon la dose). Ceci permet le lever au retour dans la chambre.
Après avoir posé la péridurale, la maman, si elle le souhaite, peut bénéficier en début de travail, d’un bain dans la salle nature de la maternité.
Les autres méthodes de lutte contre la douleur obstétricale
- Une bonne préparation mentale et physique permet d’éliminer la peur de l’inconnu, de connaître son corps, et de savoir se relaxer. Grâce aux cours dispensés par les sages-femmes de l’hôpital, les futures mamans peuvent s’informer, et trouver les réponses à leurs questions, réaliser des exercices physiques adaptés
- L’Hôpital Foch ne propose ni yoga, ni sophrologie, ni haptonomie. Ces compléments de relaxation se révèlent parfois très utiles de la préparation à l’accouchement, surtout quand la réalisation d’une péridurale n’est pas possible ou n’est pas souhaitée. Ces séances peuvent être réalisées « en ville ». Il faut se renseigner auprès des PMI
- Des médicaments analgésiques intraveineux peuvent être utilisés en cas de contre-indication à la péridurale
- Les anesthésies locales sont possibles pour la suture d’une déchirure ou d’une épisiotomie en l’absence d’une péridurale.
Le trousseau
Bodies, grenouillères, dors-bien et turbulettes… De quoi aurez-vous besoin pour habiller bébé dès ses premières heures de vie ?
Quels documents vous seront utiles le jour J ? Et les jours suivants, que faut-il prévoir ?
Trousseau pour la salle de naissance
Un sac séparé du reste de la valise, avec les objets suivants :
- 1 brumisateur
- 1 paire de chaussettes pour la maman
- LE trousseau pour habiller bébé (taille 1 mois maximum) : 1 bonnet, 1 paire de chaussettes et de chaussons, 1 pyjama, 1 maillot de corps, 1 brassière de laine ou 1 gilet.
Trousseau pour le séjour en suites de couches
- Pour la maman : linge personnel, nécessaire de toilette, garnitures périodiques, slips jetables, 1 stylo, 1 thermomètre.
En cas d’allaitement, prévoir en plus : 2 soutiens gorge d’allaitement (deux profondeurs de bonnet en plus), coussinets d’allaitement, éventuellement 1 oreiller d’allaitement.
- Pour le bébé, il est préférable de laver les vêtements neufs avant de les emporter à la maternité
- 6 à 8 bodys
- 6 à 8 grenouillères ou pyjamas ou petites tenues de taille 1 à 3 mois
- 3 brassières ou gilets en laine ou acrylique
- 4 paires de chaussettes ou chaussons
- 6 bavoirs ou langes en coton
- 1 turbulette ou 1 gigoteuse taille 1
- 1 brosse à cheveux
- 1 serviette de bain par jour
- 1 thermomètre de bain
- 1 flacon liniment oléo-calcaire
- 1 paquet de grands carrés de coton
- 1 paquet de couches 1ère âge
- 1 tenue de sortie avec bonnet
- 1 siège auto homologué « dos à la route ».
Le code de la route français impose le port d’un siège homologué, dans toute voiture transportant un enfant. Aucune sortie de bébé de la maternité ne pourra se faire sans un siège auto « dos à la route ».