Pour quoi ?

Cet exa­m­en per­met d’étudier le fonc­tion­nement de vos poumons en réal­isant des images de la répar­ti­tion de l’air que vous respirez et du sang à l’intérieur de vos poumons.

Avec quoi ?

Les  pro­duits phar­ma­ceu­tiques util­isés à l’Hôpital Foch sont :

Pul­mo­cis® Tech­nétium 99m

Gaz d’inhalation: Kryp­ton 81m

Avant l’examen

Aucune pré­pa­ra­tion n’est néces­saire, en par­ti­c­uli­er, vous n’avez pas besoind’être à jeun.

Si vous avez un traite­ment, il n’est pas néces­saire de le modifier.

Si vous êtes une femme, il est impératif de nous sig­naler un état de grossesse ou un retard de règles éventuel.

De même si vous allaitez.

Déroule­ment de l’examen

On vous injecte par voie veineuse des  par­tic­ules radioac­tives (macroa­gré­gats d’albumine humaine mar­qués avec du Tech­nétium 99m) qui vont se fix­er dans les vais­seaux pulmonaires.

Vous serez ensuite placé sous un appareil de détec­tion appelé une gamma-caméra.

Simul­tané­ment, on vous deman­dera de respir­er nor­male­ment, à l’aide d’un masque, un gaz (Kryp­ton 81m) qui va se con­cen­tr­er dans vos alvéoles pulmonaires.

Deux images de vos poumons vont être réal­isées en même temps : une image de per­fu­sion et une image de ven­ti­la­tion. Les images sont réal­isées sous plusieurs inci­dences en faisant tourn­er l’appareil autour de vous.

Une acqui­si­tion cou­plée à un scan­ner peut égale­ment être réal­isée dans cer­taines indications.

Il est très impor­tant de rester immo­bile pen­dant que la caméra se déplace autour de vous.

L’examen dure en général 20 minutes.

Après l’examen

Le résul­tat est directe­ment envoyé au médecin qui vous a pre­scrit l’examen.

Il est recom­mandé de con­tin­uer à boire fréquem­ment et de vider sou­vent votre vessie durant les 3 à 4 heures qui suiv­ent l’examen, afin d’éliminer au plus vite le peu de radioac­tiv­ité qui subsiste.

Aucune pré­cau­tion par­ti­c­ulière n’est à pren­dre en général vis à vis de l’entourage.

Sig­nalez-nous si vous avez une femme enceinte dans votre entourage proche, le médecin pour­ra vous don­ner des infor­ma­tions complémentaires.

En cas d’allaitement, il fau­dra inter­rompre celui-ci pen­dant 12 heures. Pen­dant cette péri­ode, le lait doit être tiré et jeté.

Des détecteurs de radioac­tiv­ité exis­tent dans cer­tains lieux publics (aéro­ports, indus­tries nucléaires). Prévenez-nous si vous devez voy­ager en avion.

Incon­vénients ?

Le gaz util­isé pour la ven­ti­la­tion n’a aucun effet indésirable.

Le pro­duit util­isé pour la per­fu­sion est un dérivé san­guin qui a été pré­paré par chauffage et fil­tra­tion d’albumine humaine avec des con­trôles stricts lors de la fab­ri­ca­tion du produit.

Ce pro­duit fait l’objet d’une traça­bil­ité étroite. Bien qu’il existe un risque théorique d’agents infec­tieux, aucun cas de con­t­a­m­i­na­tion n’a été rap­porté à ce jour. Le médecin peut vous apporter tous les ren­seigne­ments dont vous avez besoin.

L’irradiation délivrée par l’examen est faible et com­pa­ra­ble à celle des exa­m­ens radi­ologiques habituels.

Ser­vice de Médecine nucléaire 

Pour pren­dre ren­dez vous

01 46 25 23 20 

Équipe médi­cale

Dr Marc BERTAUX

Dr Astrid GIRMA

Dr Marie HOMO-SEBAN

Dr Didi­er VILAIN

Dernière modification le  vendredi 5 novembre 2021