Les services de médecine physique et réadaptation (MPR), de neurochirurgie, de neuroradiologie interventionnelle, et d’anesthésie de l’Hôpital Foch se sont associés pour créer une filière « Rachis Aigu » pour les patients présentant des douleurs aigües du rachis.
Un numéro spécial d’urgence est mis à la disposition exclusive des professionnels de santé de la ville pour permettre la prise en charge rapide et multidisciplinaire de leurs patients par les équipes de l’Hôpital Foch.
Numéro de téléphone : 01.46.25.29.86
Email : filiere.rachis@hopital-foch.com
Permanence téléphonique disponible du lundi au vendredi de 9h à 18h
Un parcours de soin simplifié
Le patient adressé est reçu par un MPR dans les 24h à 48h qui suivent l’appel, permettant d’établir un avis spécialisé et multidisciplinaire. En fonction des résultats des différents examens et bilans qui sont conduits, un traitement médicamenteux adapté (infiltration) et/ou chirurgical de la douleur est mis en place, ainsi qu’un suivi de l’efficacité de ces traitements.
Le retour du patient auprès du médecin traitant est facilité par l’adressage d’un compte-rendu détaillé de la prise en charge complété de recommandations de suivi.
Les objectifs de cette filière « rachis aigu » sont d’une part de soulager rapidement les douleurs aigües des patients, d’aider et accompagner les médecins traitants dans cette prise en charge, mais également d’éviter la survenue d’une chronicité plus difficilement gérable, responsable trop souvent d’incapacité fonctionnelle.
Le Docteur Nicolas Barizien, chef de service de médecine physique et réadaptation nous précise le profil des patients concernés :
« Cette nouvelle filière concerne tout patient que vous suivez et qui présente une douleur du rachis cervical, thoracique ou lombaire datant de moins de 6 semaines, accompagnée d’une limitation de la mobilité et d’une raideur rachidienne et pour lequel vous souhaitez un avis spécialisé rapide ou urgent.
En fonction du tableau observé, les équipes de l’Hôpital Foch pourront mettre en place une imagerie en urgence, une infiltration dans le service de MPR, une infiltration en radio interventionnelle, un bloc moteur avec les équipes de la douleur, une consultation avec un neurochirurgien, voire une chirurgie ambulatoire si l’indication est retenue. »