L’électromyogramme (EMG) est un exa­m­en médi­cal diag­nos­tique, per­me­t­tant de con­naître l’état, la qual­ité et le fonc­tion­nement des nerfs et des mus­cles en rap­port avec les symp­tômes et/ou anom­alies constatées.

Il est ain­si indiqué pour rechercher une atteinte glob­ale des nerfs (neu­ropathie, polyneu­ropathie) ou de la jonc­tion neu­ro-mus­cu­laire (myasthénie), ou encore dans le cas de patholo­gies local­isées au niveau des troncs nerveux (canal carpi­en, nerf ulnaire au coude, nerf sci­a­tique poplité externe au genou, diaphragme) et des racines nerveuses (névral­gie cer­vi­co-brachiale, cru­ral­gie, sciatique).

L’EMG est pra­tiqué en salle d’examen, à l’hôpital Foch par un neu­ro­logue. Cet exa­m­en invasif, pou­vant être désagréable, est le plus sou­vent bien supporté.

Bien s’y préparer

L’électromyogramme est un exa­m­en rapi­de qui ne demande aucune pré­pa­ra­tion par­ti­c­ulière, à l’exception de celle de ne pas met­tre de crème ou de lotion sur la peau ce jour-là.

Pour les messieurs, si vous passez un EMG de la face, il est néces­saire d’être rasé. Le jour de l’examen, il con­vient d’apporter l’ordonnance de votre médecin, les comptes ren­dus des exa­m­ens d’imagerie en rap­port avec vos symp­tômes et, le cas échéant, de vos EMG précédents.

POUR S’ASSURER DE L’ABSENCE DE CONTRE-INDICATION, IL EST ÉGALEMENT NÉCESSAIRE D’APPORTER LES ORDONNANCES DE VOS TRAITEMENTS HABITUELS.

L’examen

L’électromyogramme se déroule en 4 étapes. Sa durée, entre 30 et 45 min­utes, dépend du nom­bre de mus­cles à exam­in­er.
La con­sul­ta­tion démarre par un inter­roga­toire sur votre état de san­té et les symp­tômes moti­vant l’examen.
Le neu­ro­logue effectue ensuite un exa­m­en clin­ique qui con­siste à chercher la présence des réflex­es ostéo tendineux, l’évaluation de la sen­si­bil­ité et de la force motrice.

Puis, vous serez instal­lé assis ou allongé suiv­ant le ter­ri­toire à explor­er. À l’aide d’électrodes, les nerfs sont stim­ulés sur leur tra­jet par des chocs élec­triques brefs et de faible inten­sité. L’on mesure ain­si la vitesse de con­duc­tion des nerfs.

Enfin, le neu­ro­logue exam­ine la qual­ité des mus­cles au repos et lors d’un effort (on vous deman­dera de con­tracter le mus­cle en ques­tion de façon plus ou moins intense). La mesure est enreg­istrée au moyen d’une élec­trode en forme d’aiguille très fine. Les plus sen­si­bles pour­ront ressen­tir une gêne restant néan­moins supportable.

DES PICOTEMENTS, UNE ROUGEUR OU UN HÉMATOME PEUVENT APPARAÎTRE AUX POINTS DE PIQÛRES MAIS SONT MINIMES ET TRÈS PASSAGERS.

Après l’examen

En fin d’examen, le neu­ro­logue vous don­nera un pre­mier aperçu des résul­tats obtenus, mais il devra con­duire a pos­te­ri­ori une analyse plus détail­lée. Le compte-ren­du final sera envoyé à votre médecin prescripteur.

VOUS POURREZ REPRENDRE VOS ACTIVITÉS HABITUELLES IMMÉDIATEMENT APRÈS L’ÉLECTROMYOGRAMME.

POUR TOUTE INFORMATION COMPLÉMENTAIRE, N’HÉSITEZ PAS À CONTACTER LE SERVICE AU 01 46 25 23 93

Fiche d’information médicale rédigée pour l’hôpital Foch par La santé surtout avec la col­lab­o­ra­tion du Dr Camille Decrocq (neu­ro­logue).
Dernière modification le  mardi 10 septembre 2019