Récemment arrivée à l’Hôpital Foch, le Dr Caroline Le Guerinel, cheffe du service de neurochirurgie, aborde ses souhaits de développement au sein du service et affirme son esprit d’ouverture, notamment quant au lien avec les médecins de ville.
Quel est votre parcours ? Votre domaine d’expertise ?
Après avoir passé une grande partie de ma carrière dans le service de neurochirurgie de l’Hôpital Henri-Mondor, à Créteil, je suis arrivée à l’Hôpital Fondation Rothschild en 2016 et en suis devenue cheffe du service de neurochirurgie en 2018. Depuis février dernier, j’assure également la chefferie du service de neurochirurgie de l’Hôpital Foch.
Au fil des années, mon activité s’est particulièrement orientée vers la neurochirurgie fonctionnelle des nerfs crâniens, comme le traitement chirurgical de la névralgie du trijumeau ou du spasme hémifacial.
Présentez-nous l’équipe du service de neurochirurgie ?
L’équipe chirurgicale de l’Hôpital Foch est composée de quatre autres neurochirurgiens exerçant à plein temps dans le service, un cinquième nous rejoindra début mai. Le service est à même de prendre en charge la totalité des pathologies neurochirurgicales : tumeurs cérébrales ou de la base du crâne, tumeurs hypophysaires, pathologies vasculaires cérébrales ou médullaires, rachis dégénératif ou tumoral, hydrocéphalie, lésions traumatiques, neurochirurgie de la douleur ou de la maladie de Parkinson…
De quelle façon prévoyez-vous de développer l’activité du service ?
Je souhaite maintenir et développer le niveau d’excellence d’un service qui a marqué l’histoire de la neurochirurgie française, au sein d’une équipe unie, imprégnée des valeurs d’un établissement d’intérêt collectif.
Ces valeurs, nous les partageons avec le service de neurochirurgie de l’Hôpital Fondation Rothschild, que je continue à diriger également.
Je souhaite mettre en place un partenariat entre les deux services, permettant d’offrir aux patients des deux structures un accès à la meilleure prise en charge neurochirurgicale possible, y compris dans les pathologies les plus rares (RCP spécialisées communes, encadrement et formation des jeunes chirurgiens…).
Cependant, à l’heure actuelle, l’activité chirurgicale est, comme dans tous les services, limitée par la troisième vague de la pandémie de Covid. Nous avons dû transformer une partie des lits du service afin d’accueillir les patients atteints de la Covid, et avons déprogrammé environ 40 % de l’activité opératoire. Nous nous efforçons néanmoins de maintenir la prise en charge des patients urgents ou devant être pris en charge rapidement.
Un mot sur la collaboration avec les médecins de ville ?
Le service souhaite en effet développer une collaboration plus rapprochée avec les médecins de ville installés à proximité de l’Hôpital Foch, d’une part en facilitant l’accès direct aux chirurgiens, soit en urgence soit pour adresser un patient en consultation, et d’autre part en leur proposant des sessions de formation continue sur les pathologies prises en charge dans le service.
Mail : c.coelho@hopital-foch.com