Pour pass­er en douceur à cette nou­velle année, nous vous parta­geons une rétro­spec­tive de 2023 à vos côtés. 

Actuelle­ment en France,  la mor­tal­ité et les hos­pi­tal­i­sa­tions liées à l’asthme sont en con­stante crois­sance mal­gré l’efficacité des traite­ments disponibles sur le marché et le déploiement de dis­posi­tifs de préven­tion et d’accompagnement (ETP, out­ils en ligne, appli­ca­tions etc.).

D’après les don­nées issues du SNDS (Guillem­inault L et al., abstr. CO08-43, actu­al­isé), la moitié des patients décédés en France de leur patholo­gie asth­ma­tique a reçu une prise en charge inadap­tée (mésusage des traite­ments médica­menteux, absence de recours à un médecin spé­cial­iste et absence d’exploration respiratoire).

La prise en charge de ces patients repose sur 3 piliers : le médecin général­iste, le pneu­mo­logue et le phar­ma­cien. Cha­cun ayant un rôle essen­tiel dans le suivi et la préven­tion des aggra­va­tions. La lit­téra­ture met en avant l’importance du parte­nar­i­at phar­ma­cien-patient dans l’éducation thérapeu­tique et l’observance médicamenteuse.

Le ser­vice de pneu­molo­gie asso­cié à la DRCI (Délé­ga­tion à la Recherche Clin­ique et l’Innovation) de l’Hôpital Foch lan­cent en jan­vi­er 2024 auprès des phar­ma­ciens, une grande étude sur l’asthme appelée PhLARE afin de dress­er un bilan de la prise en charge des asth­ma­tiques en officine de ville et de quan­ti­fi­er la con­som­ma­tion de médica­ments anti­asth­ma­tique des patients.

Par le biais de cette enquête, les équipes de l’Hôpital Foch, sous la direc­tion du Pro­fesseur Colas Tchérakian, pneu­mo­logue spé­cial­iste de l’Asthme et Flavie Bar­ret, infir­mière coor­di­na­trice de recherche clin­ique, souhait­ent iden­ti­fi­er dans quelle mesure et à quel moment le phar­ma­cien peut se faire le relais des médecins pour iden­ti­fi­er et ori­en­ter le patient en sit­u­a­tion d’échappement thérapeutique.

Cette étude se fera en 3 temps : un pre­mier bilan à l’aide d’une enquête « on line » au sein des officines suivi d’une cam­pagne de for­ma­tion et d’une phase de val­i­da­tion post-for­ma­tion (ques­tion­naire). 

Dans des mal­adies graves comme l’asthme, l’implication et la coor­di­na­tion de tous les pro­fes­sion­nels de san­té con­cernés, aus­si bien en ville qu’à l’Hôpital restent essen­tielles pour garan­tir la meilleure prise en charge des patients.

Chers phar­ma­ciens, nous vous adresserons un e‑mail avec un lien vers le ques­tion­naire en ligne mi-jan­vi­er 2024. Nous savons que votre temps est pré­cieux, les 5 min­utes que vous pren­drez pour y répon­dre per­me­t­tront de faire avancer la prise en charge des patients.

Nous comp­tons sur vous !

Le Con­seil Sci­en­tifique de l’Hôpital Foch a le plaisir de vous inviter au :

1er Jeu­di Sci­en­tifique de Foch 

qui aura lieu jeu­di 18 jan­vi­er 2024, de 12h30 à 14h 

à l’Amphithéâtre Chevalier.

Cet inno­vant pro­gramme de con­férences de haut niveau sci­en­tifique qui auront lieu 4 jeud­is par an à Foch, a pour objec­tif de nous per­me­t­tre de mieux com­pren­dre et anticiper les enjeux médi­caux, sci­en­tifiques, écologiques, et tech­nologiques de demain à tra­vers le regard d’experts nationale­ment et inter­na­tionale­ment reconnus.

Pour cette pre­mière édi­tion du 18 jan­vi­er 2024 (12h30 – 14h), nous avons le plaisir et l’honneur d’accueillir le Pro­fesseur Brigitte AUTRAN pour présen­ter le CoVARS, le Comité de veille et d’anticipation des risques san­i­taires, son approche inté­grant le con­cept de « san­té glob­ale (One­Health) » et ses mis­sions d’éclairage, de recom­man­da­tions et de veille sci­en­tifique auprès du gouvernement.

Brigitte AUTRAN est immu­nol­o­giste, anci­enne prati­ci­enne à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière et pro­fesseure émérite à Sor­bonne-Uni­ver­sité. Depuis le 17 août 2022, elle est la prési­dente du CoVARS, qui a suc­cédé au Con­seil Sci­en­tifique Covid à la sor­tie de l’état d’urgence sanitaire.

N’hésitez pas à blo­quer dès à présent cette date dans vos agen­das et con­firmer votre présence en rem­plis­sant « on line » le bul­letin d’inscription disponible sur le lien suiv­ant : Jeud­is sci­en­tifiques — Médias — Hôpi­tal Foch (hopital-foch.com)

Nous comp­tons sur votre présence !

Les 6 pre­miers mois de la cam­pagne de dépistage des risques liés au tabac ont mon­tré l’intérêt et l’importance de ce dépistage pré­coce mis en place à l’Hôpital Foch.

Au 30 novem­bre 2023, 162 patients ont béné­fi­cié d’un scan­ner faible dose, et des patholo­gies ont pu être diag­nos­tiquées chez 64% d’entre eux (103 patients).

Les ser­vices d’im­agerie, pneu­molo­gie, oncolo­gie, chirurgie tho­racique, car­di­olo­gie, taba­colo­gie et médecine interne de l’Hôpi­tal Foch ont lancé en juin 2023 un vaste pro­gramme de dépistage du can­cer pul­monaire et des mal­adies car­dio-res­pi­ra­toires liés au tabac par scan­ner tho­racique faible dose. 

Il est ouvert aux fumeurs et anciens fumeurs (ayant inter­rompu leur con­som­ma­tion tabag­ique depuis moins de quinze ans), âgés de 50 à 80 ans et ayant au moins 20 paquet-années de tabag­isme cumulé. Il con­siste en une sur­veil­lance radi­ologique annuelle par scan­ner tho­racique à faible dose, et si néces­saire, une aide per­son­nal­isée à l’arrêt du tabac via des con­sul­ta­tions de tabacologie.

Scan­ner tho­racique à faible dose : un seul exa­m­en, 4 résultats

Le scan­ner tho­racique à faible dose per­met la détec­tion de nod­ules pul­monaires mais égale­ment la recherche de cal­ci­fi­ca­tions des artères coro­n­aires par un score cal­cique (éval­u­a­tion du risque de mal­adies car­dio-vas­cu­laires), d’emphysème et d’ostéoporose.

Des pre­miers résul­tats qui mon­trent l’intérêt du programme

162 patients ont passé le scan­ner faible dose dans le cadre du dépistage : 57% de femmes et 43% d’hommes. Soix­ante-douze pour cent d’entre eux (117 per­son­nes) avaient entre 20 et 40 paque­ts années de tabag­isme. La moyenne d’âge des patients était de 62 ans.

Le dépistage a per­mis de met­tre en évi­dence des patholo­gies chez 64% des patients : 

  • Chez 17% des patients, une patholo­gie avec une propo­si­tion de prise en charge à l’hôpi­tal Foch
  • Chez 73 % des patients une patholo­gie avec une propo­si­tion de prise en charge par le médecin traitant
  • Chez 36% des patients, aucune anom­alie n’a été détectée

Les anom­alies détec­tées pour lesquelles une prise en charge à l’hôpi­tal Foch a été pro­posée sont les suivantes :

  • 6 Nod­ules pul­monaires (soit 4,3 % des patients dépistés) qui ont été inté­grés à la fil­ière de soins SOS Diag­nos­tic Poumon de l’Hôpital Foch.
  • 1 Emphysème sévère, soit 0,6 % des patients dépistés
  • 9 Scores cal­ciques sévères, soit 5,6 % des patients dépistés
  • 11 Ostéo­poros­es avec Tasse­ment Vertébral, soit 6,8 % des patients dépistés

A not­er que 10 nod­ules pul­monaires indéter­minés font égale­ment l’objet d’une sur­veil­lance et d’un con­trôle à 3 et 6 mois.

Le pro­gramme en 3 étapes : une pre­scrip­tion, un seul exa­m­en / 4 résul­tats, une prise en charge adaptée

Pour que vos patients fumeurs de plus de 50 ans avec une expo­si­tion de plus de 20 paquet-années béné­fi­cient de ce pro­gramme, il vous suf­fit de leur pre­scrire « un scan­ner dans le cadre du dépistage des risques liés au tabac » en indi­quant le nom­bre de paquet-années de tabag­isme (les patients de moins de 20 paquet-années ne seront pas inté­grés au programme). 

Les patients pour­ront alors sim­ple­ment pren­dre ren­dez-vous sur la page Doc­tolib de l’Hôpital Foch en sélec­tion­nant, dans « Pren­dre ren­dez-vous », « Scan­ner » puis « Pro­gramme de dépistage lié au tabac » ou par télé­phone au 01.46.25.25.38 (secré­tari­at d’imagerie).

N’hésitez pas à con­tac­ter la coor­di­na­trice du pro­gramme, Fabi­enne Col­let, pour plus d’informations (01.46.25.19.49)

A l’occasion du lance­ment du pro­gramme de dépistage des risques car­dio res­pi­ra­toires liés au tabac lancé par l’Hôpital Foch, un nou­v­el épisode du Pod­cast « Regards Croisés » se con­sacre à la mise en place de ce dépistage.

Au cours de pod­cast ani­mé par la jour­nal­iste san­té Jessy­ca Falour, le Dr François Mel­lot, chef de ser­vice d’imagerie de l’Hôpital Foch et Dr Vin­cent Tara­zona, médecin général­iste à Suresnes, nous présen­tent en détails le pro­gramme et le rôle de chacun.

Le Dr François Mel­lot revient sur le pourquoi d’un tel pro­gramme d’envergure, nous rap­pelle les critères indis­pens­ables d’inclusion des patients (entre 50 et 80 ans et au moins 20 paquet-années cumulés), et explique les dif­férents résul­tats obtenus et les con­duites à tenir en cas d’anomalies. Le Dr Vin­cent Tara­zona revient sur le rôle piv­ot du médecin trai­tant notam­ment pour iden­ti­fi­er et inté­gr­er leurs patients fumeurs à ce pro­gramme, mais égale­ment à l’issue des résul­tats, repren­dre et expli­quer le diag­nos­tic et surtout met­tre en place le suivi des patients.

La réus­site de ce pro­gramme de dépistage repose sur l’implication coor­don­née des pro­fes­sion­nels de san­té de la ville et de l’hôpital.

A vos écouteurs ….